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Nº 1492 - Victoria, Tête
-1492-
Nº 1493 - Général Boulanger, Tête, douille droite
-1493-
Cat. Pag. Haut.-3cm Tuyau-2.2cm
Production: env. 1887 - 1910
1894-19
Voir aussi nº.1413 et 1414
Cat. Pag. Tuyau-2,5cm Haut.-3,8cm
Produc. env. 1890 - 1910
1894-Seulement dans la nomenclature
Voir aussi nº.1491 et 1494
Coll: AvE
Coll: AvE
Tête de pipe, douille droit
Sans talon
Tête de pipe, douille droit
Sans talon
depuis peu, au cimetière d’Ixelles, près de Bruxelles.
Boulanger, Georges (1837-1891), général et homme politique français. Il a donné son nom au
boulangisme, mouvement d’opposition à la IIIe République et à ses institutions. Né à Rennes,
diplômé de Saint-Cyr, Georges Boulanger sert en Italie, puis pendant la guerre franco-allemande
de 1870. Il commande également les forces françaises en Tunisie et y gagne une réputation qui
s’étoffe en Cochinchine. Mais c’est à partir de 1886, date à laquelle il devient ministre de la
Guerre dans le cabinet Freycinet, que sa popularité croît jusqu’à en faire l’un des personnages
politiques centraux de la fin des années 1880. La force du général croît vite : elle se fait avec un
succès rapide, sur des thèmes simples et percutants bien que flous (« dissolution, révision,
constituante ») qui lui permettent, grâce à la dimension sociale de ses discours et à sa fidélité au
régime républicain, de gagner une petite fraction de l’électorat populaire de gauche. Soutenu
par ce courant d’opinion cosmopolite et imprévisible qui met réellement en danger le régime
républicain, le « brav’ général » se présente alors à toutes les élections possibles : il devient
député de quatre départements ; puis, étape à forte charge symbolique, il convoite un siège de
député à Paris, dans la Seine, qu’il obtient en janvier 1889. Poussé par ses partisans à marcher
sur l’Élysée pour, peut-être, tenter d’y prendre le pouvoir, Boulanger recule au dernier moment,
ce qui laisse au ministère de l’Intérieur le temps de monter un dossier d’accusation pour
complot contre l’État. Mis en accusation publiquement et menacé d’arrestation, Boulanger fuit
en Belgique tandis que le Sénat le condamne par contumace à la détention perpétuelle (avril
1889). Le 30 septembre 1891, l’exilé finit par se suicider sur la tombe de sa maîtresse, morte
depuis peu, au cimetière d’Ixelles, près de Bruxelles.
Tête de pipe avec un douille cônique, droite et courte. Le fourneau
antropomorphe représente la tête du Général Boulanger avec sa
moustache et sa barbe, coiffé du képi des officier supérieurs. Sur le tuyau
des feuilles et le texte: "GENERAL BOULANGER". Existe aussi avec le
tuyau montant et annelé et comme fantaisie à tuyau.
Tête commémorative du jubilé (50 ans de règne) de la Reine Victoria. Tête de
pipe avec une douille cônique, droite et courte. Le fourneau antropomorphe
représente la tête de Victoria couronnée. Autour du cou un collier de perles.
Sur le fourneau en creux: Her majesty's jubilee 1887. La marque de Gambier
en creux sur le tuyau.
Victoria (Londres 1819-1901) la"Grand-mère de l'Europe), en 1914, ses enfants se retrouvent
dans les grandes monarchies européennes.Sa fille Vicky épouse Frédérick de Hohenzollerne qui
pendant quelques mois succédera à Guillaume 1er de Prusse, leur fils prendra la succèssion
sous le nom de Kaizer Guillaume II. Sa petite-fille Alix épousera le tsar Nicolas II, sa petite-fille
Maud deviendra reine de Norvège. Victoria épousera le 10 février 1840 Albert de Saxe-Cobourg-
Gotha par l'entremise de son oncle Léopold 1er de Saxe-Cobourg-Gotha premier roi des Belges.
Elle est couronnée Reine d'Anglettre en 1837 à l'âge de 18 ans ce qui est très jeune pour d'aussi
grandes responsabilités. Son oncle par alliance, Léopold (futur roi des Belges) époux de
Charlotte-Augusta fille unique du futur Georges IV, va la chapeauter pendant les premières
années de son règne. Sa polique européenne fut basée sur le rapprochement avec les autres
nations et notamment avec la France en 1852, c'est dans ce contexte qu'il faut comprendre la
participation de l'Angleterre aux côtés des Français dans la Guerre de Crimée. Très proche de
son oncle Léopold 1er de Belgique, elle pesa de tout son poids pour calmer les ardeurs
d'annexion de la Belgique par l'Empereur Napoléon III. Son autorité permit de mater la révolte
des Indiens et de parvenir à la pacification de cette colonie dont elle devint l'Impératrice en 1877.
La fin de son règne fut attristé par la Guerre du Transvaal.