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Nº 1490 - Fume Cigarette, Long
-1490-
Nº 1491 - Général Boulanger, Fantaisie
-1491-
Cat. Pag. Hauteur-10cm Diamètre:1,2cm
Production: env. 1890 - 1926
1894-70
1896-17 Prix: 5fr.50 / 100.
1908- 4 Prix: 12Fr./grosse.
Cat. Pag. Tuyau- cm Hauteur- cm
Produc. env. 1890 - 1910
1894-Seulement dans la nomenclature
Voir aussi nº.1493 et 1494
1896-19 Prix: 6fr.40 / 100
Fume-cigarette tubulaire et long avec un bouton plat avec bec. En creux la marque de Gambier.
Existe en plusieurs formats avec le même numéro de moule. (long et court) Dans le catalogue de
1908 il est mentionné : Ces pipes sont demandées par les clients de cafés, pour les sociétés et
réunions quelconques, Souvenir de villes, Désignation de Régiments, Fêtes diverses,
Festivals,Vive la Classe etc. Les industriels s'en servent comme réclame:"Demandez un
Dubonnet" et "Bière du Fort Carré".
Coll:Pijpenkabinet
Coll: AvE
Pipe à tuyau droit
Bouton avec bec
Sans talon
Pipe à tuyau droit terminé par un bouton. Le fourneau antropomrphe
représente le buste du Général Boulanger avec sa moustache et sa barbe,
coiffé de son képi d'officier supérieur. Autour du cou un ruban avec la
Légion d'honneur. Sur le tuyau dans un cadre pointillé le texte:
"GENERAL BOULANGER" et le nom de Gambier. Existe aussi comme tête
de pipe. (2 fois)
Boulanger, Georges (1837-1891), général et homme politique français. Il a donné son nom au
boulangisme, mouvement d’opposition à la IIIe République et à ses institutions. Né à Rennes,
diplômé de Saint-Cyr, Georges Boulanger sert en Italie, puis pendant la guerre franco-allemande
de 1870. Il commande également les forces françaises en Tunisie et y gagne une réputation qui
s’étoffe en Cochinchine. Mais c’est à partir de 1886, date à laquelle il devient ministre de la
Guerre dans le cabinet Freycinet, que sa popularité croît jusqu’à en faire l’un des personnages
politiques centraux de la fin des années 1880. La force du général croît vite : elle se fait avec un
succès rapide, sur des thèmes simples et percutants bien que flous (« dissolution, révision,
constituante ») qui lui permettent, grâce à la dimension sociale de ses discours et à sa fidélité au
régime républicain, de gagner une petite fraction de l’électorat populaire de gauche. Soutenu
par ce courant d’opinion cosmopolite et imprévisible qui met réellement en danger le régime
républicain, le « brav’ général » se présente alors à toutes les élections possibles : il devient
député de quatre départements ; puis, étape à forte charge symbolique, il convoite un siège de
député à Paris, dans la Seine, qu’il obtient en janvier 1889. Poussé par ses partisans à marcher
sur l’Élysée pour, peut-être, tenter d’y prendre le pouvoir, Boulanger recule au dernier moment,
ce qui laisse au ministère de l’Intérieur le temps de monter un dossier d’accusation pour
complot contre l’État. Mis en accusation publiquement et menacé d’arrestation, Boulanger fuit
en Belgique tandis que le Sénat le condamne par contumace à la détention perpétuelle (avril
1889). Le 30 septembre 1891, l’exilé finit par se suicider sur la tombe de sa maîtresse, morte
depuis peu, au cimetière d’Ixelles, près de Bruxelles.