Pagina 358 - la catalogue digitale des pipes en terre gambier [2013-11-07

Basis HTML versie

Nº 700 - Midas, Tête
-700-
Nº 701 - Néogène cutty
-701-
Cat. Pag. Tuyau-3cm Hauteur-5,5cm
Production: env. 1855 - 1900
1858- "Faune"
Voir aussi nº.1125
1868-15
1879 + 1886-10
1894-Seulement dans la nomenclature
Cat. Pag. Tuyau-9,8cm Hauteur-3,2cm
Production: env. 1870 - 1900
1879 + 1886-115
Voir aussi nº.177, 1677 et 1678
1894-100
Pipe à tuyau courbe. Fourneau sans talon de forme ovoïde. Tuyau courbé avec un bouton plat
avec bec. Cette pipe ressemble aux numéros 707, 707b et 707t. "Néogène Gambier.
Tête de pipe, douille courte,
montante et annelée
Pipe à tuyau courbé
Bouton plat avec bec
Sans talon
Coll: AvE
Tête de pipe avec douille courte, montante et annelée. Fourneau anthropomorphe d'un homme
avec les cheveux et la barbe façonnés par feuilles. Le dessous du fourneau est plat. Il a les
oreilles d'un âne. La douille du tuyau est décorée avec des faces pointues.
Fils de Gordias, il est roi de Phrygie au moment où celle-ci atteint son apogée, avant la conquête
cimmérienne. Il est aussi le héros de nombreuses histoires. Un jour, Silène, ayant bu plus que
de raison, s'égare jusque sur les terres de Midas, qui le recueille et lui offre l'hospitalité.
Dionysos, à sa recherche, le trouve là et pour remercier l'hôte de celui qui l'a élevé, lui accorde
un vœu. Midas demande alors la faculté de transformer en or tout ce qu'il touche. Incapable de
manger et de boire, il supplie le dieu de reprendre son présent. Dionysos lui ordonne alors de se
laver les mains dans les eaux du Pactole, dont le sable se change en or. Cette légende explique
le caractère aurifère du Pactole, auquel la Phrygie doit une bonne partie de son empire. Dans
une autre légende, ses talents de musicien (il a été l'élève d'Orphée) sont requis : il est appelé
pour être juge dans le concours entre le satyre Marsyas, joueur de flûte, et Apollon, qui joue de
la lyre (Ovide, au livre XI de ses Métamorphoses, situe le concours entre Pan et Apollon). Il
donne Marsyas vainqueur, alors que les Muses, qui jugent également, préfèrent Apollon au
satyre. Apollon, pour se venger, lui donne des oreilles d'âne. Midas tente de les cacher sous un
bonnet phrygien, mais un serviteur découvre son secret en lui coupant les cheveux. Incapable
de tenir le secret plus avant, le serviteur finit par creuser un trou dans le sable, y dit « Le roi
Midas a des oreilles d'âne » et rebouche le trou aussitôt. Malheureusement, une touffe de
roseaux se met à y pousser, et répète à tout vent la phrase fatidique. Midas se serait suicidé,
d'après Strabon, en buvant le sang d'un bœuf (ou d'un taureau).